dimanche 15 mai 2011

Pourquoi ce voyage ?

Le voyage à Paris s’inscrit dans une stratégie globale d’apprentissage. Il permet de :
-          « susciter la curiosité de l’élève, développer son désir d’apprendre, stimuler sa créativité, notamment en lien avec une pratique sensible ».
Le voyage permet de légitimer la culture artistique.
Trop souvent les élèves se désintéressent des connaissances dont ils ne perçoivent pas l’« utilité ». La culture artistique est la première à pâtir de ce rejet, d’autant que les canons « universels » de l’esthétique heurtent parfois leur propre sensibilité, rendant l’acquisition de ce savoir encore plus complexe.
C’est en réhabilitant l’émotion que l’on peut amener les élèves, sinon à saisir la beauté d’une œuvre, du moins à l’observer avec un regard neuf et susciter quelque intérêt. Apprendre aux élèves à « regarder » une oeuvre est nécessaire à l’acquisition d’une culture artistique personnelle, faite de savoir et de sensibilité. L’œuvre d’art doit d’abord être observée, pensée, vécue, avant d’être intégrée aux autres formes de connaissances qui constituent le savoir authentique.
-          «  développer l’aptitude à voir et regarder, à entendre et écouter, observer, décrire et comprendre ».
La mise en relation de l’élève avec un objet d’art, non plus décrit et maintenu à distance par le document photographique, mais bien réel, facilite en effet son appréhension.
Le voyage à Paris, ville patrimoniale, offre la possibilité d’initier les élèves aux diverses formes d’art – pictural, sculptural, architectural…-, qu’ils vont rencontrer. Pour l’équipe pédagogique, il s’agira de vérifier l’acquisition des repères et d’un vocabulaire spécifique acquis en classe, et le cas échéant d’y apporter la correction nécessaire.

-          « enrichir sa mémoire de quelques exemples diversifiés et précis d’œuvres constituant autant de repères historiques » et « mettre en évidence l’importance des arts dans l’histoire de la France et de l’Europe ».
Pour les classes concernées, ces exemples pourront enrichir la liste des œuvres présentées au Brevet, sous la forme d’une liste imposée par les professeurs ou d’un dossier personnel réalisé par les élèves.

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